17 décembre 2015

Le prochain scandale fiscal ?

Après le recul du gouvernement sur l'élargissement de la perception des impôts locaux sur les retraites modestes, je sens poindre un nouveau scandale fiscal qui semble passer totalement inaperçu.

J'en discute souvent autour de moi et peu de personnes paraissent avoir compris que la complémentaire santé obligatoire au premier janvier 2016 dans les entreprises n'est pas qu'une avancée sociale, si c'en est une.

En effet, la part de l'employeur est imposable puisqu'elle est considérée comme un avantage en nature depuis la loi de finance 2014. Selon le quotidien "Le monde" :

Dans le cas d'un salarié pour lequel la contribution de l'employeur est de 100 euros par mois, soit 1 200 euros par an, le supplément d'impôt sera de l'ordre de 150 euros s'il est imposé dans la tranche marginale à 14 % et de 325 euros s'il est imposé dans la tranche à 30 %.

Un autre problème va surgir, c'est l'augmentation des cotisations de ceux qui ne bénéficieront pas de la complémentaire santé obligatoire.

En effet, plus on vieillit et plus on utilise les prestations de santé, mais comme les jeunes actifs n'assureront plus l'équilibre avec les seniors, un déséquilibre dans la rentrée des cotisations va se créer et il va bien falloir compenser ce déséquilibre en augmentant les cotisations.

25 août 2015

Lecture d'été, suite

Je n'avais pas prévu de parler de ce livre, mais les actualités récentes à propos de la Chine m'ont fait changer d'avis.

C'est un livre écrit par un économiste reconnu sur la puissance des grands groupes bancaires qui selon lui sont responsables des dernières crises financières. Je suis un néophyte dans ce domaine et parfois, j'ai eu des incompréhensions sur les termes, mais il permet de comprendre qu'au final rien n'a été résolu malgré les effets d'annonces des politiques.

« Mais le déni reste aveuglant. Les plus grands États restent insensibles aux causes de la crise financière. Ils croient encore – ou feignent de croire – que des politiques de rigueur ou d’austérité permettront de sortir progressivement de la crise. Ils refusent de voir l’oligopole bancaire en action, lui qui a pourtant causé la précédente crise et qui a largement imposé ses solutions pour en sortir, mais qui va aussi très probablement nous précipiter vers la prochaine crise. Les États sont ainsi devenus les otages de l’oligopole bancaire. »

Extrait du livre de : Morin, François.

Quel est ce livre ?
« L’hydre mondiale : L’oligopole bancaire. » 168 pages.
ISBN 9782895961994

23 août 2015

Le livre "Tourista"

Vous partez en vacances et vous avez l'habitude de lire alors je vous conseille ce guide touristique humoristique remplie de clichés et préjugés.

Il est rare qu'un livre me fasse rire autant sur 152 pages...

Quel est ce livre ?
Tourista de l'éditeur "j'ai lu"
ISBN 9782290088630

01 août 2015

Ile de Rhodes - Juillet 2015

Vous allez pouvoir lire dans cet article notre semaine de vacances sur la plus grande île grecque du Dodécanèse qui est Rhodes.

Nous avons séjourné au "Rhodian Sun Hotel" (Vue Satellite) sur la côte ouest de l’île et à proximité de l'aéroport. Comme d'habitude, vous trouverez ci-après nos impressions pour cet hôtel.

Commentaires Rhodian Sun Hotel :

Les +


- Accueil et propriétaires sympathiques.

- Terrasses du bar et du petit déjeuner ombragées et fleuries.

- Grande piscine et petit bain pour les enfants.

- Wi-Fi gratuit.

- Tarifs des boissons.

- L'arrêt de bus pour Rhodes à proximité de l'hôtel.

- Le dîner. Ce n'est pas un traditionnel buffet, mais un menu du jour de spécialités grecques servies à table. Il est possible de manger autre chose sur demande.

Les -

- Le bruit intérieur et extérieur. Les avions en plein décollage volent devant l'hôtel. La chambre n'était pas équipée de sas donc comme dans beaucoup d'hôtels, impossible de ne pas entendre les bruits de couloir.

- La propreté. On a récupéré la chambre sale. Il y avait une couche de poussière sur le sol et les meubles que nous avons nettoyés ainsi que les miroirs qui n'avaient pas dû voir du produit depuis un moment.

- Il y a de vieilles chaises, tables et quelques détritus sous les balcons, ça ne fait pas sérieux.



- Le réfrigérateur hors d'usage et moisi à l'intérieur.

- L'absence de tonte de la pelouse autour des parasols et de la piscine.

- Parasol hors d'âge et certains transats fatigués.

- Climatisation payante.

- Chambre trop petite pour trois.

- Salle de bain basique, petite et vétuste.

- Le petit déjeuner.

- La plage la plus proche est à 10/15 minutes à pied avec une partie sur une nationale.

En résumé, petite structure familiale, conviviale, vieillissante, bruyante, désorganisée et gérée par des propriétaires agréables qui aurait besoin de plus de tenu dans l'entretien du complexe et du nettoyage. C'est dommage parce que c'est ce genre d'établissement que nous recherchons pour les vacances, mais là, nous sommes rentrés un peu déçus.

Nous avons loué une voiture 3 jours parce que la location ne nous a pas paru bon marché pour la Grèce, mais cela ne nous a pas empêché de faire plus de 500 kilomètres.

1] Visite de l'Ouest de l'île, de l'aéroport à Apolakkia

Le paysage est très sauvage, rocailleux avec des champs d'oliviers ou de pinèdes. Il y a de très beaux panoramas sur les montagnes ou la mer Égée.

kritinia's castle :
C'est un joli château en ruines où il reste encore une jolie ouverture avec vue sur la mer Égée. L'accès gratuit au château est correctement aménagé avec des marches, mais l'intérieur peut être dangereux (pierres glissantes).

Le château de Monolithoss et Agios Panteleimon :
L'accès gratuit au château est aménagé, mais l'intérieur peut être dangereux (pierres glissantes). Le château est perché sur un monolithe à 250 mètres au-dessus de la mer. La hauteur du château d'origine byzantine en mauvais état et de sa charmante chapelle offre une belle vue sur un chapelet d'îles. Il est possible ensuite d'aller se baigner à Alyki beach. La petite plage de galets aménagée avec quelques transats se situe à 5 km du château. Avec le vent, les vagues et les galets, l'accès à l'eau n'a pas été simple.

Siana :
Petite ville aux murs blancs et vivante avec ses commerces de miel et babioles.

Emponas ou Embonas :
Petite ville inintéressante avec ses commerces pour touristes au pied d'une imposante montagne blanche. À voir juste pour cela.

Ancient kamiros :
Les vestiges de la cité antique de Kamiros construite en forme d’amphithéâtre offrent une vue superbe sur la mer. Kamiros, ville dorique, est la plus petite des trois villes qui formaient l'état de Rhodes. La ville a été découverte début 19ᵉ siècle par des archéologues, enfouie sous le sable et la foret. L'entrée payante est à 4 euros.

Acropole de Filerimos :
Entrée payante. L'acropole de Filerimos domine les vestiges de l'ancienne cité dorique de Ialysos. Le monastère détruit par les Turcs puis reconstruit en pierre de style gothique par les Italiens, abrite des moines capucins qui fabriquent une liqueur. Joli cloître avec ses bougainvilliers qui illuminent les façades, iconographies et mosaïques. La petite église dédiée à la vierge Marie offre à l’intérieur des magnifiques voûtes techniquement impressionnantes. Une croix de 18 mètres de haut est visible au bout d'un chemin ombragé. Une belle vue sur Trianta bay est visible au fond du parc.

Vallée des papillons :
Accès payant (5€). Belle balade rafraîchissante à travers la forêt via un sentier pentu aménagé le long d'un cours d'eau pour tenter d'apercevoir la seule et unique variété de papillons (euplagia quadripunctaria). On pensait être dans une nuée de papillons, mais en fait la plupart des papillons sont tranquillement au repos sur les feuilles. La visite du site devient intéressante, si on aime cette unique variété de papillons, de la mi-juin à la mi-septembre.


2] Visite de l'Est de l'île

Lindos :
Ville très touristique surplombée par son acropole antique et entourée par deux petits ports naturels. Petites ruelles aux maisons blanches traditionnelles remplies de commerces ce qui gâche ce charmant village. Nous avons eu l'impression de visiter des commerces et pas un village. Par chance, quelques ruelles ont été préservées de cette tragédie touristique. Il est possible de visiter le village à dos d'âne, ce qui provoque quelques désagréments comme l'odeur d'excréments, même si c'est ramassé.
Il faut marcher ou monter à dos d’ânes pour accéder à l'acropole où trônent les vestiges du temple d'Athena. Du haut de l'acropole, belle vue sur le port de Saint-Paul et du village.

Arhangelos ou Archangelos :
Ville sans intérêt hormis sa belle église Archangel Michael toute blanche entourée de ruelles mal entretenues.

Panagia Tsampika : 
Le monastère byzantin et la vue se méritent puisqu'il faut monter 300 marches de béton à travers la pinède. Même si les religions ne m'intéressent pas, j'aime l'architecture et les iconographies dans ces lieux. Très belle vue sur Arhangelos bay et Afantou bay.

La légende veut que si vous avez un problème de grossesse, vous devez prier dans ce lieu qui vous aidera à avoir un enfant. Ensuite, votre enfant doit s’appeler Tsambikos pour un garçon ou Tsampika pour une fille.

Epta piges / Seven Springs :
Cet endroit est défini comme un village, mais nous n'avons vu aucune maison. Il y a un restaurant et à proximité les sept petites sources. Il y a aussi un tunnel ou des touristes s'y engageaient, certainement celui de 186 mètres qui vous guide vers le lac. Je vous avoue que nous n'avons pas trouvé le lac créé par les Italiens... L'endroit était frais malgré les fortes chaleurs grâce à la végétation luxuriante.

Thermes de Kalithéa :
L'entrée payante (3€) donne accès aux anciens thermes ouverts en 1929 et aménagés en petite plage lounge bar à bobos depuis 2007. Les bâtiments blancs, les sculptures et les mosaïques de galets sont splendides et très bien entretenus, encore une œuvre italienne. À visiter absolument. N'envisagez pas de soins thermaux parce que ce n'est plus d'actualité. Si je dois revenir à Rhodes, je prendrai un hôtel à Kalithea pour profiter de la petite plage gratuite aux eaux calmes à proximité des thermes et de la proximité de Rhodes.


3] Visite de Rhodes Chora

La belle ville de Rhodes est la capitale de l’île ainsi que la capitale des îles du Dodécanèse. La ville est divisée en deux parties : la ville médiévale qui est la plus ancienne ville fortifiée habitée au monde superbement préservée et la ville nouvelle.

L'entrée de la vieille ville se fait par une des onze portes qui permettent de parcourir les deux cents rues/ruelles. C'est vraiment un endroit à ne pas manquer bien que la ville soit très touristique, il est possible d'être tranquille dans une des innombrables rues. Vous y voyez des maisons médiévales, fontaines, petites places, mosquées, églises byzantines et gothiques, bref à ne pas rater...

BILAN DU VOYAGE

La partie ouest de l'île est venteuse et très sauvage le long de la côte, sauvage et rurale dans les terres. Je m'attendais à un ravage touristique, pas du tout. Preuve en est, il est facile de voir des chèvres se balader sur la route ou sur les plages. L'est de l’île est moins venteuse et plus aride et les plages sont plus accueillantes.

Les bus fonctionnent par "west coast line" et "east coast line". Un peu le bordel pour s'y retrouver à Rhodes parce que mal ou pas indiqué sur les bus où à la gare routière. Heureusement, du personnel nous guide en fonction du nom de l'hôtel.

Comme dans toutes les zones touristiques, impossible d'éviter les rabatteurs.

Les plages sont plus agréables sur l'est, sable, mer calme et sans vent.

Rhodes et Lindos sont deux endroits très touristiques. Le reste de l'île par rapport à ce que l'on a pu visiter est dans l'ensemble préservé du tourisme de masse.

Si je dois revenir à Rhodes, je prendrai un hôtel à Kalithea pour profiter de la petite plage gratuite aux eaux calmes à proximité des thermes et de la proximité de Rhodes.




BON VOYAGE !

17 juin 2015

Les gentils opticiens

Dans la série des sujets médicaux, cette fois-ci, ce seront les opticiens. Je vais vous raconter une histoire vécue qui après réflexion m'a agacé au point de la décrire.

Vous allez chez l'opticien ou plutôt le vendeur de lunettes lorsque vous avez besoin de lunettes. Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque je rentre dans un commerce qui est en rapport avec le médical, j'aurais tendance à faire confiance comme beaucoup de Français sauf que cette fois-ci, j'ai décidé de faire le client.
Pourtant, tout est fait pour vous rassurer avec des propos "je suis un opticien, pas un vendeur de lunettes" ou bien une publicité bien en vue "nous n'avons pas d’intérêt à vous vendre un produit plus qu'un autre".

Je vais vous parler du choix des verres plus que des montures puisqu'il est facile de comparer les prix entre magasins. Un opticien travaille très souvent avec un verrier et là commence la bataille.

1 ° L'argument a été de me dire que ce verrier est une filiale d'un grand verrier français qui ne fait pas de publicité, ce qui lui permet de vendre les verres à un bon prix. Ensuite arrive le devis avec tout un tas de références à vous en faire perdre votre latin pour décrire les caractéristiques du verre.

Beaucoup de clients s’arrêtent ici et acceptent ou refusent le devis. Je décide d'avoir plus de renseignements sur les références et là premier agacement parce que sans mon accord ce gentil opticien m'a mis ce qui se fait de mieux bref le haut de gamme...
Après quelques clics de souris, ouf, le prix des verres est plus acceptable, mais surtout, j'ai ce que je souhaite comme caractéristique de verre.

2° Je décide de demander un nouveau devis sans passer par la filiale, mais avec le grand verrier. Après quinze minutes de clics de souris, d'ouverture de catalogues et de baratin "oui, vous savez, ce sera plus cher, ce n'est pas utile, bla-bla-bla..." arrive le nouveau devis avec les mêmes caractéristiques de verre que le devis précédent. Et là surprise, le devis est moins cher de 24 euros avec les mêmes caractéristiques de verre !

3° Le devis, toute une astuce. Le prix affiché en bas à droite de la feuille est le prix avec les remboursements Sécurité sociale et mutuelle. Il m'a fallu quelques secondes pour comprendre, mais surtout trouver le prix sans les remboursements.

En finalité, j'ai économisé 90€ entre le premier devis et le devis final alors un conseil soyez vigilant parce que vous avez devant vous un COMMERÇANT.

26 mai 2015

Stallergenes

Mis a jour le 17.12.15

Stallergenes est une entreprise qui fournit des solutions pour la désensibilisation contre les allergies.

Un colis est reçu à chaque renouvellement du traitement qui contient le traitement et une facture, mais comme le remboursement Sécurité sociale est géré par Stallergenes, j'avoue que je n'y prêtais pas attention jusqu'au jour où j'ai étudié la facture pour trois mois de traitement sublingual. Hallucinations, interrogations... Pas possible, il doit y avoir une erreur sur la facture.

Comme le prix au litre n'est pas stipulé sur la facture, calculatrice, euh non, calcul mental, une petite règle de trois et pas possible, il y a une erreur. Une fois… Trois fois...

5289€ HT le litre, oui oui, vous avez bien lu.

Dorénavant, je m'interroge s'il n'y aurait pas de l'abus du fait que ce soit remboursé par la Sécurité sociale. J'en ai parlé à l'allergologue qui avec un petit sourire m'a dit "no comment" et il a rajouté que certainement que les accords précédents signés avec la Sécurité sociale n'auraient jamais été acceptés de nos jours.

En tout cas, les actionnaires, dirigeants de Stallergenes ne doivent pas se soucier de tout cela...




INFO : L'agence Nationale de sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) suspend provisoirement l'activité de la société Stallergenes pour des erreurs dans la mise à disposition des produits aux patients (erreur dans la composition, erreur d’étiquetage et dans la délivrance de ces traitements). LIRE LE PDF

Personnellement, je suis très mécontent du traitement du problème par leur service client. Cela fait trois mois et demi que je suis sans traitement, mais surtout le service client m'a menti pendant deux mois et demi à chaque appel téléphonique. J'ai décidé de basculer chez le concurrent qui doit se frotter les mains et il va être difficile de me faire revenir dans cette entreprise qui a tenté de minimiser les erreurs jusqu'à ce que l'ANSM enquête sur leurs dérives...

01 mars 2015

Tenerife - Octobre 2014

C'est parti pour quinze jours de vacances au soleil aux iles Canaries et plus exactement à Adeje qui se situe sur l’île de Tenerife. Nous avons utilisé la compagnie Vueling en ayant acheté les billets sur le site d'Iberia et je ne m’éterniserai pas sur le service et le confort à bord. Tout part en sucette dans l'aérien, mais je me suis déjà exprimé sur le sujet...
Nous avons fait escale à Barcelone, très bel aéroport, très vivant.

L’atterrissage s'est fait à l'aéroport de Tenerife nord (TFN) et ensuite direction l'hôtel Barcelo Santa Cruz Contemporaneo (Vue satellite) qui se situe à proximité du parc Garcia Sanabria à Santa Cruz de Tenerife avec la voiture louée chez Cicar.

Notre avis après deux nuits dans l'hôtel Barcelo Santa Cruz Contemporaneo :

Les +
Emplacement près du parc Garcia Sanabria et du centre-ville.
La décoration aux couleurs actuelles, mais surtout ne pas regarder les finitions.
La taille de la salle de bain et les produits offerts.
Literie.

Les -
Insonorisation intérieure et extérieure médiocre. On peut se poser la question de l'utilité de la fenêtre et de la porte ?
L'espace de la chambre pour trois personnes est insuffisant.
L'emplacement près du casino et des bars occasionnent beaucoup de nuisances sonores.
Écran de la télévision trop petit.

Deux nuits dans différentes chambres m'ont fait comprendre que jamais, je ne retournerai pas dans cet hôtel. Trop de nuisances sonores. Encore un hôtel qui vous en met plein la vue dans la décoration, mais qui oublie les bases, une chambre c'est pour dormir.

Après notre avis peu glorieux, direction notre aparthotel qui nous a réservé une bonne surprise. Nous avons logé au Paradise Court Aparthotel (Vue satellite) situé sur les hauteurs de Adeje et nous avons bénéficié d'un appartement avec une grande terrasse et une superbe vue sur la mer. Par chance, nous n'avons eu aucun voisin pendant notre séjour, appréciable pour l'absence de bruit. Il est utile de savoir que tous les appartements n'ont pas la vue sur la mer.

Notre avis sur le Paradise Court Aparthotel :

Les +

- La vue lointaine sur la mer.
- Appartement assez spacieux pour trois personnes.
- Équipements dans la chambre.
- L’accueil.
- Le personnel de chambre et le personnel du bar très sympathique.
- La piscine sécurisée.
- Le prix raisonnable des boissons au bar.
- La taille de notre terrasse, je crois que nous avions la plus spacieuse.
- La navette pour le centre-ville.
- Stationnement facile tout autour du complexe.
- Supermarkets, bars et restaurants à proximité.
- Propreté générale.

Les -

- Les escaliers présents dans tout le complexe, un vrai labyrinthe :-)
- Plan de travail étroit dans la cuisine.
- Pas de climatisation, pas gênant, mais l'appartement était plein sud et les ventilateurs de plafond étaient peu efficaces.
- Il faut récupérer ses clés dans un autre hôtel en dehors des heures d'ouverture de l'accueil.
- Le vis-à-vis entre les terrasses.
- L'insonorisation vers l’extérieur médiocre.

Le complexe est situé sur les hauteurs de Adeje, à proximité de l'aqualand et à 20/30 minutes à pied des animations nocturnes. Le trajet retour pentu peut être difficile pour certaines personnes. Si vous voulez profiter des villes animées environnantes, la voiture est fortement conseillée.
Le complexe est assez atypique par son architecture (escaliers) et par ses résidents. C'est un mélange de locaux, de propriétaires étrangers et de touristes. C'est un complexe à l'opposé des hôtels clubs, parfait pour le calme. Nous ne pouvons pas juger l'insonorisation entre les chambres puisque nous n'avions pas de voisins.


1] Moitié nord de l'île

Santa Cruz de Tenerife

Le parc Garcia Sanabria est un joli parc ombragé dans le centre de Santa Cruz. Ce parc est très vivant en fin de journée, car les Canariens y viennent avec leurs enfants, chiens pour se détendre ou bien faire du sport.

Dans l'ensemble, nous avons été déçus par la ville. Nous nous attendions à une architecture du type du quartier historique de Puerto de la Cruz, mais ce n'est pas le cas, ou nous n'avons pas marché au bon endroit. La grande rue piétonne abritée du soleil est animée, remplie de commerces aux franchises internationales et restaurants.

Igueste de San Andrés / San Andrès

Petit village typique fait de petites ruelles paisibles avec vue sur l'océan. Très sympa. La route qui mène de san Andrés à Igueste est sinueuse et offre de superbes panoramas sur la côte et la plage de Las Teresitas. C'est une belle plage artificielle de sable blond bordée de palmiers.

Puerto de la Cruz.

L'arrivée par l'autopista est intéressante puisqu'elle offre une vue sur le pic du Teide, la mer et la végétation luxuriante. On pourrait presque se croire dans un pays exotique. Rien à voir avec le sud de l’île.

La partie historique de la ville est dynamique et belle grâce à ses maisons colorées et ses boiseries, ses parcs, ses ruelles et ses monuments. Il est possible de se garer à proximité du centre historique, pratique et bon marché. La grande plage à l'entrée de la ville est le paradis des surfeurs grâce à de belles déferlantes. À l'intérieur de la ville, il y a une petite plage protégée par des quais qui sert aussi de port.

La Orotava

Même principe que Puerto de la Cruz, mais sans la mer. La hauteur de la ville permet d'avoir une belle vue sur toute la côte.

Candelaria

Petite station balnéaire avec une basilique et son surprenant carillon face à des statues dos à la mer. Lors de notre visite, la plage était interdite pour raison sanitaire. Hormis cela, rien d'extraordinaire.

Icod de los Vinos

Ville vivante aux ruelles pentues sans grand intérêt architectural. Mais cette ville représente bien l'Espagne à mes yeux. Petits bars, places vivantes où les gens discutent fort.

Garachico

Belle ville, surtout la partie historique avec ses vieilles bâtisses. Un vrai coup de cœur. Une partie des rochers dans le bas de la ville ont été aménagés de manière à accéder à des bassins naturels formés par la roche. Ces bassins naturels permettent de se baigner dans la mer tout en étant protégé de la houle.

Masca

La route de Garachico à Santiago del Teide via Masca est surprenante par son étroitesse et offre de superbes panoramas sur le parque rural de Teno.

Masca est un petit village entouré de montagne avec une vue sur la mer à travers les montagnes du Parque rural de Teno. Encore des superbes panoramas. Cela vaut le détour malgré la route sinueuse.


2] Moitié sud de l’île


Adeje / Costa Adeje

C'est hyper touristique et moche. L'architecture n'a aucun intérêt. La plage est une plage de sable noir, en général les plages sur le secteur sont des galets ou de la roche. Visite écourtée par une averse, ouf merci dame nature !

Sous la torture :-), deuxième tentative de balade le long de la mer à Costa Adeje. Des commerces toujours des commerces. Impossible de marcher 30 mètres sans être interpellé par un vendeur ou un rabatteur, très pénible. Tout ce que je déteste...

Une balade sur les hauteurs d'Adeje offre une vue sur Costa Adeje et ses environs et permet de voir les ravages du tourisme de masse.

La Caleta.

Petite ville touristique, mais plus calme que Costa Adeje. Le passage à l'aplomb de la mer bordé de quelques commerces est très court, mais agréable.

Plage de El Puertito"

L'arrivée se fait sur des caravanes qui donnent l'impression d'un bidonville. La plage n'est pas très accueillante (roches, bâtiments délabrés).

Playas de las Americas et Los Cristianos

On a voulu faire une balade à pied pour découvrir ce lieu, mais nous n'avons pas trouvé de places de parking et pourtant il y en a beaucoup. C'est une zone supra touristique remplie de commerces et de touristes.
Après une deuxième tentative, nous avons marché sur le paseo maritimo de la plage de Playa las Americas à la Playa Honda. Promenade agréable et joliment aménagée. L'intérieur de Playa las Americas est un alignement de boutiques et restaurants. Des efforts d'aménagement sont faits, mais il est impossible de cacher que la ville est supra touristique. Nous avons été obligés de prendre une place au parking payant malgré le nombre important de places gratuites.

Palm-Mar

Cette ville donne l'impression d'être sortie de nulle part. Plage de cailloux et galets pas très propice à la baignade.

Las Galletas

Petite ville vivante sans intérêt architectural. La marina semble attirer des plongeurs du monde entier. Il y a une plage de sable à marée basse juste avant la ville protégée de la houle par la marina.

Los Gigantes

Ville face avec ses imposantes falaises abruptes. La ville n'a pas d'intérêt particulier et c'est un grand bazar pour y circuler et trouver une place de stationnement. Le seul intérêt touristique sont les falaises. Il est possible de voir les falaises sans rentrer dans la ville via le mirador de Archipenque.

Puerto de Santiago

Pas d'intérêt particulier hormis la côte rocheuse découpée dans la roche noire et les aménagements le long de la mer. C'est une zone touristique et la Playa de la Arena au sable noir a beaucoup de succès à la vue des baigneurs.

Alcala

Ville sans intérêt hormis son bord de mer agréablement aménagé avec le paseo maritimo. La ville a aménagé une zone de baignade avec accès à la mer par une échelle. Le bord de mer semble beaucoup plus calme que les villes alentours et moins défiguré par le tourisme de masse.

La route TF-47 (Adeje - Alcala - Los Gigantes) est bordée d'innombrables parcelles de bananeraies.

Parque Nacional del Teide / Parque Natural de Corona Forestal

En arrivant au téléphérique du pic du Teide, de 26°C, on est passé à 16°C. Le téléphérique était fermé à cause du vent, ce qui arrive souvent. Pas d'importance, nous n'avions pas prévu de l'utiliser (70€ à trois).

Le paysage jusqu'au carrefour avec la route TF-38 environ est volcanique et beau avec les rayons du soleil qui transperçaient la couche nuageuse.
Ensuite la route est bordée de conifères jusqu'à Vilaflor. Bien entendu, la route est sinueuse, mais de bonne qualité.

Visite de la partie historique de Vilaflor. Village paisible et charmant où il semblait y avoir plus de touristes dans les rues effectuant une pause que d'habitants.

De Vilaflor à Arona, le paysage est une succession de vignobles avec quelques bodegas. Il est surprenant de voir trois paysages différents sur une trentaine de kilomètres.

Sur la route du retour, bifurcation vers le Barranco del Infernio à Adeje. L'accès était interdit pour des raisons de sécurité, mais la rue très pentue qui permet l'accès au parcours pédestre offre un panorama intéressant sur la côte sud-ouest de l'île.

El Medano

Petite station balnéaire avec une plage de sable en plein centre-ville, hormis cela rien d'extraordinaire. Je plains les habitants et touristes qui doivent supporter tous les avions en plein décollage, donc bruyant et qui vole à basse altitude au-dessus de la ville.


BILAN DU VOYAGE

Il nous est apparu après 15 jours sur place et 1280 kilomètres effectués en voiture que le nord de l'île est plus typique, beau au niveau du paysage et de l'architecture. Le sud de l'île est vraiment ravagé par le tourisme de masse. Dommage que les dirigeants n'aient pas trouvé un équilibre entre tourisme et préservation de l'architecture locale comme sur l’île voisine Lanzarote.

J'ai hésité à louer dans le nord de l'île parce que selon les guides touristiques, le climat est plus frais et plus humide au mois d'octobre. C'est un regret après avoir visité le nord de l'île, mais le lot de consolation a été le soleil et la température plus que clémente (26°C à 30°C). Attention, le sud de l’île n'est pas non plus un enfer.

Autre point, nous avons trouvé dans l'ensemble les gens nerveux, stressés comme dans les grandes villes françaises. Pour résumer, nous dirions que c'est une île urbaine.

Nous avons testé quelques vins rouges, eh oui, on ne se refait pas :-). Deux vins ont retenu notre attention. Ces vins sont "Cumbres de Abona", appellation Abona et "Vina Norte", appellation Tacoronte Acentejo qui est un vin légèrement pétillant. Excellent frais et à l'apéro...

Le prix de l'essence sans plomb 95 était entre 1€ et 1,10€ au lieu de 1,50€ environ en France.




Bon voyage...

01 février 2015

Expressions, phrases, etc.

(Update 02/02/2015)

Parfois, j'entends des expressions ou phrases qui me font sourire ou réfléchir. J'ai décidé de les écrire afin de ne pas les oublier.

  1. Il vaut mieux être bête cinq minutes que toute sa vie.
  2. La terre est ronde et pourtant il y a des cons dans tous les coins.
  3. Je suis impatient parce que le temps passe vite.
  4. Plus on a de connaissances, plus on se rencontre que l'on est ignorant.
  5. Il a des bagages (diplômes) mais il est con comme une valise.

27 janvier 2015

Sécurité routière, travail le dimanche...

Un petit coup de gueule pour commencer l'année à propos de la sécurité routière et du travail le dimanche.

La sécurité routière :

C'est reparti pour une couche supplémentaire de répression parce que les morts sur la route sont repartis à la hausse. En effet, une famille endeuillée ou blessée gravement suite à un accident de la route est tragique, mais malheureusement, je pense que nous avons atteint un seuil incompressible à cause du nombre de véhicules circulant en France, les facteurs humains, météo, etc et ce ne sont pas les lois toujours plus restrictives qui y changeront quelques choses hormis peut-être les variables alcoolémie importante et drogue ou bien interdire à tous les types de transports de circuler...

Par contre, certains comportements, qu'ils soient des conducteurs ou des responsables politiques, associatifs, pourraient être revus. Ce matin, un responsable d'auto-école l'a très bien expliqué à la radio en citant l'aberration d'accepter que les cyclistes prennent des rues à contre-sens, d'accepter que les cyclistes franchissent un feu rouge parce qu'ils tournent à droite et à côté de cela, il y a des lois répressives et incohérentes envers les automobilistes, mais très rémunératrices pour les finances de l'État.
Autre point soulevé par ce responsable d'auto-école est l'absence de rappel des règles élémentaires pour certains cas comme celui du "cédez-le-passage" sur les voies d’accélération. Il est vrai que beaucoup d'automobilistes forcent le "cédez-le-passage" en obligeant au véhicule arrivant à pleine vitesse de freiner sous prétexte qu'il a mis son clignotant pour s’insérer sur la file.

Je rajouterai aussi l'absence des clignotants dans les ronds-points, le placement du véhicule dans les ronds-points, les ambulances privées qui franchissent les feux rouges, l'engagement d'un carrefour lors des bouchons, etc.

Je rajouterai pour nos dirigeants de prendre en compte par exemple le type de voie, la visibilité pour adapter les vitesses réglementaires et d'arrêter de croire que la vitesse tue, la vitesse excessive tue. Est ce normal que du jour au lendemain des routes à 90 km/h passe à 50 km/h, j'ai le cas chez moi ?

Ayant la chance de voyager, certains pays n’hésitent pas à afficher des vitesses à 65 km/h ou même plus en ville dès que c'est possible, y a-t-il plus d'accidents ? Non.
Autre point, nous connaissons en France, en majorité, que des taux de vitesse aux chiffres impairs ! Et pourquoi pas des taux aux chiffres pairs, 60, 80 km/h, etc, voire même des taux en "5" comme 65, 75 km/h etc ?

En finalité, je pense qu'il est temps de remettre le conducteur au centre des décisions en le responsabilisant, le remettre pourquoi pas à niveau et d'arrêter de croire que les lois régleront tous les problèmes.



Le travail du dimanche :

Je travaille entre 35 et 40 week-ends par an et je peux vous dire que je m'en passerai pour plusieurs raisons :

  • La vie sociale. Il est compliqué de participer à une association, d'être invité ou d'inviter des amis parce que vous vivez en complet décalage. Par exemple "Salut, tu viens manger samedi soir, euh non pas possible, je travaille, par contre mercredi, je peux venir. Euh non, moi, je travaille."  Voilà comment vous vous trouvez vite isolé de la famille ou des amis.
  • Payer à 50% de plus pour un samedi ou 100% pour un dimanche, que nenni. Comme c'est récurrent, il est négocié dans mon entreprise environ 15% de plus à l'heure et c'est ce qui risque de se passer lorsque le travail dominical sera devenu un jour de travail comme tous les autres dans le commerce et les autres activités.
Autre point, je ne vois pas comment l'activité commerciale sera "boostée" par le travail du dimanche hors des zones touristiques parce que je reste persuadé que les gens reporteront leurs achats le week-end et les commerces seront plus calmes en semaine.

Et si les patrons arrivent à leurs fins, pourquoi n'ouvrir que les commerces ?
Eh bien moi, je veux voir mon banquier, mon assureur, faire ma carte grise, poster un colis, etc, le dimanche. Peut-être que là, les gens favorables à l'ouverture des commerces changeront d'avis.

Faites ce que je dis pas ce que je fais.

Arrivederci

08 janvier 2015

Charlie Hebdo

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