30 novembre 2008

Documentaire arte (THEMA)

Avec un peu de retard, j'ai enfin regardé le documentaire "Les limites de la mondialisation" diffusé sur ARTE. Ce documentaire tombe à pic avec la situation mondiale actuelle et de la privatisation partielle repoussée de la poste. Encore une fois, les journalistes démontrent objectivement les dérives du libéralisme et des privatisations en Nouvelle-Zélande.

Je n'ai gardé que la partie qui m'intéresse le plus, les transports. Inquiétant. Combien de personnes, médias, etc. aiment critiquer les chemins de fer français, beaucoup, oui oui, beaucoup. Même si la SNCF n'est pas parfaite, cocorico, pourvu que la France ne fasse pas la même erreur que la Nouvelle-Zélande, Angleterre, etc. Ouvrons les yeux avant qu'ils ne soient trop tard et arrêtons de vendre les bijoux de famille aux libéraux payés en partie par nos impôts.

Pourquoi acceptons-nous que des personnes appellent à l'aide (pompiers) quand la maison brûle et lorsque tout va bien, ils préconisent de supprimer les pompiers. Vous l'avez compris, c'est une image, mais tellement réaliste.


24 septembre 2008

Visite du CRNA / SO (Centre en Route de la Navigation Aérienne Sud Ouest).

Aujourd'hui, j'ai effectué une visite presque inoubliable pour le foufou d'aéronautique que je suis !

Ce matin, j'ai visité le contrôle approche (APP) et la tour (TWR) de Bordeaux-Mérignac (LFBD). TipTop quelle vue de la tour ! J'ai pu remarquer que le logiciel IVAC ressemble beaucoup à celui des contrôleurs. Après cette première partie de la visite, repas à la cantine de la DGAC et ensuite visite du Centre en Route de la Navigation Aérienne du Sud-ouest.

Très grande salle peu lumineuse où se trouve au centre le chef de salle avec un autre service dont j'ai oublié le nom !!! Autour du chef de salle se trouvent les différents secteurs, les contrôleurs civils, les contrôleurs militaires, les essais en vol et les postes d'entrainements des futurs contrôleurs. Les contrôleurs sont toujours au minimum en binôme, l'un est contrôleur radar et le deuxième contrôleur organique. Certains secteurs sont beaucoup plus surchargés que d'autres, ça se voit rien qu'en regardant l'écran !

Après avoir fait le tour du CRNA / SO, j'ai pu assister à deux séances d'entrainements d'une heure des futurs contrôleurs (Module 6, les modules vont de 1 à 10). L'entrainement se passe de la façon suivante :
- Dans une salle à côté des postes d'entrainements, il y a 4 personnes dites "écho radar" qui simulent des vols des compagnies comme AF, BIE, IBE, SWR, RYR, etc. avec demande de clairances, changements de cap, altitude et vitesse, le tout en français ou en anglais. De l'autre côté, les étudiants en binôme gèrent leurs secteurs avec un formateur qui surveille et qui parfois va voir les "échos radars" pour compliquer ou dégrader une situation dans laquelle les contrôleurs se sont mis tout seul en "mauvaise posture". Au fur et à mesure que les contrôleurs se rapprochent du module 10, des situations abracadabrantesques apparaissent aux écrans radar.

Actuellement les taxiways P2, P3 et E2 sont en travaux (élargissements). Vu de la tour, c'est flagrant, il double presque le taxiway en largeur. J'ai raté le décollage d'un avion rafale piste 05 et surtout sa montée à cause de son retard !!! Il a effectué une montée dans le cône mort du radar, à entendre ça à l'air impressionnant et plutôt rare à LFBD. La personne qui m'a fait la visite est un ancien militaire dans les radars donc en plus, j'ai eu une explication forte intéressante sur les cônes morts (1 vertical, 1 horizontal). Je suis resté environ 30 minutes à la tour ce qui m'a permis de voir quelques atterrissages et décollages en piste 05 de AF, British airways et d'un beechcraft model 76 Duchess immatriculé N741D, magnifique avion, je n'ai retenu que celui-là !

02 juillet 2008

Chypre - Juin 2008

Cette année direction l'île de Chypre avec un forfait séjour d'une semaine pris au dernier moment puisque l'on ne devait pas partir en vacances.

À peine sorti de l'avion à Larnaca, vous comprenez qu'il fait très chaud sur l'île, 28°C à 21h. Toute la semaine, nous avons eu une température moyenne de 37°C.

Nous avons séjourné au Pernera Beach Hôtel près de Protaras (Vue satellite). Hôtel propre avec des chambres correctes, mais une isolation phonique qui est à revoir pour les chambres communicantes. De plus, heureusement que l'on n'était pas venu pour se reposer puisque l'on avait le petit chapiteau où se passent les animations du soir devant notre balcon. La nourriture était trop internationale et la plage municipale n'était pas très propre. Malgré ça, nous n'avons pas regretté notre choix...

Il est temps de parler de l'île. C'est une île hyper touristique où on y roule à gauche avec de beaux monuments religieux dont le Hala Sultan Tekke. Nous avons loué une voiture et visité le massif de Troodos, Limassol, Nicosie (Lefkosia), Larnaca et la partie Est chypriote de l'île, Dherinia (ligne verte), Parlimni, Sotira, etc.

Il est difficile de se faire une idée de l'île en une semaine, mais grosso modo :

Le massif de Troodos est à visiter et dans l'ensemble préservé. Le massif est verdoyant ce qui contraste avec les plaines arides. La ville de Troodos est minuscule avec des bars et quelques commerces de souvenirs. Nous sommes allés au Mont Olympe, mais une base militaire empêche de prendre des photos comme on le voudrait. On a profité de la fraicheur (28°C !!!) de la montagne pour se faire un Mezze à la taverne "To Anoï" à Platres. Vous pouvez y aller les yeux fermés, assiettes bien garnies et de bonne qualité, le tout à prix raisonnables.

Pratiquement tout le littoral est colonisé par les hôtels mis à part le Cap Greko qui reste sauvage où se trouve Konnos beach, une plage sympathique, mais très fréquentée. Une autre plage sympa que l'on a trouvé par hasard se trouve vers Ayia Tekla. Cette plage offre un genre de bassin naturel avec une eau peu profonde et très chaude.

Au niveau des villes, Limassol a un beau front de mer avec une allée de palmiers un peu comme sur Larnaca. L'intérieur de la ville n'est pas extraordinaire. À Larnaca, il ne faut pas manquer l'église Ayios Lazaros près du fort turc et de la mosquée Djabi Kabir. Extérieurement et intérieurement, c'est un très beau monument religieux. Vous pouvez y rentrer si vous êtes bien habillés ce qui n'était pas notre cas donc par respect, nous sommes restés à la porte de l'église.

On ne pouvait pas partir de Chypre sans avoir visité la dernière capitale divisée en deux, Nicosie ou Lefkosia. Inutile de perdre votre temps à chercher une place gratuite, les parkings ne sont pas chers, 2.05€ pour quatre heures. La ville peut se faire à pied sans aucun problème sauf peut être la chaleur. Le jour où l'on a visité la ville, il faisait 48°C en plein soleil. Nous avons visité les deux côtés de la capitale et ce qui nous a le plus surpris est le contraste en passant juste un check-point. Du côté grec, vous avez une vision de "modernité" et du côté turc, vous faites un retour vers le passé. Vous voyez des installations électriques, des voitures, etc d'un autre temps. On ne vous cache que l'on a préféré le côté turc qui offre une vision moins aseptisée de la ville, d'ailleurs c'est de ce côté où l'on a passé le plus de temps. On a suivi le circuit "Nicosia trail", c'est un prospectus fournit au check-point et par moment, on a fait quelques "incursions" dans les rues pour essayer de voir la "vraie vie". Vous comprenez vite que d'un côté, il y a de l'argent et de l'autre beaucoup moins.

BILAN

Île hyper touristique.

Île idéale pour le soleil et la chaleur.

Beaux monuments religieux.

Chypriotes sympathiques.

Fonds marins sympa sur les endroits rocheux.




Bon voyage...

10 mai 2008

12e Rassemblement International d'Hydravions

Samedi 03 mai, je suis allé faire un tour au 12ᵉ RIH de Biscarrosse. C'est la première fois que j'y allais et franchement, je n'ai pas regretté mon réveil matinal !!! Il y a eu beaucoup de visiteurs dès l'ouverture, certainement grâce à une météo très agréable, de plus on a eu le droit à quelques démonstrations improvisées de la part du Tango Bleu, d'un alpha jet et de quelques hydravions.

Je ne suis pas un grand connaisseur, mais j'ai pu découvrir des drôles de machines volantes dans lesquelles nous pouvions effectuer un baptême de l'air. Les baptêmes de l'air ont eu un succès fou au vu de la file d'attente.

En plus des activités extérieures, un simulateur A320 conçu pour "s'éclater" en réseau avec Flight Simulator était présent.

De cette journée restera le spectacle des "wing walkers" qui m'a impressionné. J'ai eu l'impression quelques instants de voir un spectacle des années 1920 aux États-Unis en regardant ces demoiselles accrochées et ballottées sur les ailes des vieux Boeing.



27 avril 2008

Ferroviaire : Encore une catastrophe évitée...

Le fret ferroviaire est tout juste libéralisé et voilà que les incidents graves s'enchainent les uns après les autres. Le dernier en date, un train de fret Veolia, opérateur privé, qui passe la gare de Montauban sans pouvoir s'arrêter suite à une anomalie de freinage. Sans la réactivité d'un ou de plusieurs agent(s) circulation(s), une catastrophe aurait pu se produire... Malheureusement, Véolia n'est pas à son premier incident grave, mais celui-ci est enfin dévoilé à la presse. Imaginez s'il y avait eu une rame à quai avec des voyageurs, tout simplement effroyable...

Bien entendu, l'opérateur historique n'est pas parfait et il n'est pas à l'abri d'un incident grave. Mais si on fait un rapport nombres de trains/incidents, les opérateurs privés pulvérisent les statistiques.

Une campagne médiatique permanente de dénigrement est effectuée sur la qualité des chemins de fer français, mais on oublie souvent de dire que l'opérateur historique français fait partie des meilleurs mondiaux pour sa sécurité, pour sa qualité des infrastructures et sa régularité. Sous la pression de quelques lobbys et d'une Europe qui prône la concurrence dans tous les domaines, le train risque de prendre un mauvais virage ... à l'anglaise.

Connaissant le monde ferroviaire, j'ai bien peur que les opérateurs privés, libéraux, clients, etc. n'ont pas bien compris que faire circuler un train, ce n'est pas faire circuler une voiture ou un camion comme j'ai lu sur certains forums. Le conducteur de ligne SNCF n'est pas un simple "pousse manettes", c'est une personne qui a effectué un an de formation réglementaire et technique intensive. Comme l'aérien, le ferroviaire est très réglementé, ce qui peut paraitre parfois déroutant pour le voyageur lambda qui ne connait pas les coulisses de ce monde ferroviaire. Il est important de savoir que la réglementation s'est améliorée au fur et à mesure des retours d'expériences suite aux incidents ou accidents graves.

Il faut espérer que ces opérateurs privés soient remis très rapidement "dans le droit chemin" parce qu'en 2010, c'est le trafic voyageur qui est ouvert à la concurrence. Ce n'est pas le tout d'avoir des billets moins chers même si je ne crois pas à cet argument, la sécurité n'a pas de prix comme on a l'habitude de dire !

12 janvier 2008

Travailler plus : pour qui, pour quoi ?

Encore un article très intéressant qui permet d'ouvrir les yeux et de mettre à mal la propagande Sarkozyste...

Après avoir été un slogan de campagne électorale, c'est devenu le tube de la rentrée: il faut tra-vail-ler-plus. Pour augmenter le pouvoir d'achat, pour sortir de la pauvreté, pour financer les retraites... Eh bien non, justement, pour les retraites, ça ne marche pas. C'est ce que montre le bilan de la loi de 2003 que vient de dresser le Conseil d'orientation des retraites (COR). L'allongement de la durée de cotisation était censé financer les retraites, c'est-à-dire permettre, dans la novlangue libérale, de maintenir le niveau des pensions en cotisant plus longtemps. Mais les salariés partent toujours aussi tôt. Et pour cause: 60% d'entre eux ne sont plus dans l'emploi quand ils atteignent 60 ans. Difficile de travailler plus quand on n'a pas de boulot. Bref, allonger la durée de cotisation est une façon déguisée de baisser le niveau des pensions.

Plus profondément, c'est la logique implicite de ce raisonnement qui est perverse. Le débat sur les retraites permet précisément de prendre le recul nécessaire pour sortir de cette équation sommaire selon laquelle on gagne a priori plus en travaillant trois heures que deux. Que disent les scénarios officiels que personne ne conteste ? Compte tenu des gains de productivité, il faudra travailler environ deux fois moins dans quarante ans pour produire autant qu'aujourd'hui. On pourrait donc diminuer la durée du travail par deux ou travailler six mois dans l'année au lieu de douze: n'est-ce pas une bonne nouvelle ? Bien sûr, il faudra financer les retraites. Pour cela, il faudrait travailler environ un mois et demi de plus. C'est beaucoup. Mais à ce prix-là, on pourrait revenir sur les réformes dévastatrices de ces quinze dernières années, qui programment un appauvrissement considérable des retraités.

Faut-il travailler encore davantage ? Cela demande réflexion. Travailler encore plus, peut-être. Mais pour qui et pour quoi ? Travailler plus pour sortir les pauvres de la misère ? C'est un objectif sur lequel on peut s'entendre. Et d'ailleurs, cela ne coûte pas si cher: avec une à deux semaines de travail supplémentaires, on peut y parvenir. On arriverait donc, en finançant les retraites, à travailler environ huit mois dans l'année. Faut-il travailler encore plus pour faire monter les cours de Bourse, pour doubler des salaires de dirigeants déjà exorbitants ou pour que chaque salarié puisse s'offrir une Rolex ? Pas sûr que cela en vaille vraiment la peine. Voilà, en tout cas, un débat d'après campagne qui pourrait revigorer notre démocratie.

Pierre Concialdi, économiste à l'Ires.
Alternatives Économiques de janvier 2008

11 janvier 2008

Deuxième Vidéo

Après une période assez longue de brouillard intense sur la gironde, j'ai décidé de faire une autre vidéo. Cette fois-ci, c'est une approche CATIIIa sur Bordeaux-Mérignac du vol AF5457ZF opéré par Régional. L'atterrissage se fait piste 23 et les communications sont réelles.

Bon visionnage...