26 février 2023

Le post-traitement des photographies numériques

Avant toute chose, je précise que cet article n'est pas sponsorisé, c'est juste l'expression et un partage d'une utilisation des logiciels de photographie qui me semblent vraiment indispensables même pour le novice que je suis dans le domaine.

J'ai utilisé le logiciel Lightroom pendant plusieurs années comme beaucoup de photographes amateurs, mais leur politique de prix a changé et cela ne me convenait plus. J'ai donc testé les logiciels rawtherapee et darktable comme j'ai pu l'écrire dans un précédent article. J'ai accroché et compris assez vite le fonctionnement de base de darktable même si je ne l'utilise pas à 100 % de ses capacités. Je précise que darktable est un logiciel de retouche photo et gratuit.

J'utilise ce logiciel sous Windows essentiellement pour traiter les images brutes .ARW et .ORF. Ce logiciel permet un traitement des photos assez poussé comme je l'ai précisé plus haut, mais la personne qui est devant ce logiciel comme moi n'est pas un professionnel et parfois galère pour tenter de rattraper une photo.

Image by Ralf Kunze

Vous savez la photo que vous aimez et que vous ne voulez pas supprimer, mais que vous avez ratée parce que vous êtes trompés dans les réglages de votre appareil photo par exemple. Je suis sûr que ça vous parle :-). De plus, le traitement des photos est chronophage.

J'ai fait quelques recherches sur internet et j'ai découvert un logiciel dénommé DxO PureRAW. Ce logiciel permet de traiter vos images brutes (RAW) automatiquement en améliorant sa qualité. Le logiciel travaille sur le bruit, la netteté, le vignettage, la distorsion et les aberrations. J'étais clairement sceptique sur ce logiciel, mais cela fait quelques mois que je l'utilise et j'en suis pleinement satisfait, pourquoi ?

Ce logiciel est très simple à utiliser. Vous sélectionnez vos photos, le mode de traitement et il vous génère un fichier .DNG avec votre image retouchée.

Ce logiciel vous fait gagner un temps précieux dans le traitement de la photo et dans l'ensemble améliore grandement la qualité de vos images, surtout quand elles ont du bruit. J'ai trouvé pour le moment un seul défaut à ce logiciel. Il a du mal à traiter correctement les images sous-marines. Le logiciel a tendance à rendre les images avec une dominante de couleur bleue.

Je me suis créé un autre problème avec mes fichiers .DNG, chose que je n'avais pas prévue. Je suis utilisateur de darktable et ce logiciel gratuit, mais ce n'est pas le seul logiciel, impose des corrections automatiques sur vos fichiers raw. Résultat, mon fichier .DNG traité par le logiciel PureRAW se retrouve dégradé dans darktable, un comble. J'ai donc essayé avec Rawtherapee et Capture One, malheureusement même problème. D'ailleurs, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Pourquoi les concepteurs imposent-ils des corrections automatiques ? Est-ce un problème purement technique ou idéologique ?

De ce fait, une connaissance m'a conseillé d'utiliser le logiciel DxO PhotoLab. Il m'a gentiment prêté son ordinateur avec le logiciel et en effet le fichier .DNG n'est pas dégradé. De plus, je me suis surpris à utiliser ce logiciel sans difficulté particulière et très rapidement. Clairement, ce logiciel est vraiment bien pensé ou il répond à ma logique.

Je suis maintenant embêté parce que j'aime utiliser darktable, mais il dégrade mon image .DNG et je suis tombé sous le charme du logiciel DxO PhotoLab qui ne dégrade pas mon image .DNG, mais qui coûte un bras.

La suite au prochain épisode.

13 août 2022

Un roman qui va réveiller votre esprit critique

Vous avez vécu le coronavirus et peut-être que vous vous êtes posés des questions ou pas sur les directives ou obligations misent en place par un gouvernement aidé par l'ingénierie social.

Je vous présente le livre de Laurent Gounelle, le réveil.
(ISBN 978-2-7021-6976-6).

Ce roman court et facile à lire a trouvé son inspiration pendant la COVID-19 et il met en scène des évènements surprenants qui se sont déroulés durant cette pandémie.

L'histoire n'émet pas d'opinions sur le virus ou les traitements, mais plutôt sur les mécanismes qui ont été mis en place pour soumettre une population. Les références, théories et études sont véridiques, les sources sont fournies à la fin du livre.

Voici un extrait du livre :
J’ai donc choisi d’écrire ce livre, car je crois que, dans le contexte qui est le nôtre actuellement, chacun est en droit de connaître les techniques de manipulation des masses auxquelles sont formés les puissants. Ainsi, chacun peut les reconnaître quand elles sont à l’œuvre, afin de les déjouer et ainsi pouvoir conserver sa liberté. Un droit essentiel du citoyen est en pourquoi elle perd progressivement confiance en elle et sombre dans la dépression. Dans cette situation, il pourra être utile de l’amener à prendre conscience que ce qui la fait souffrir ne vient pas d’elle, que le problème n’est pas en elle, mais qu’il est induit par des actions extérieures. Il en est de même à un niveau collectif dans les situations où nous perdons notre libre arbitre parce que les dés sont pipés et que nous ne pouvons pas être conscients de ce qui est en train de se jouer.
J'ai incité des connaissances ou membres de la famille à lire ce livre afin d'espérer le réveil de leur esprit critique.

En tout cas, j'y ai trouvé un réconfort après la lecture puisque je me suis trouvé confronté à plusieurs reprises à des murs et des réactions désagréables pendant la COVID-19 lorsque je tentais d'exprimer les idées de ce roman. Cela m'a au moins permis de prendre conscience que certaines connaissances ou membres de la famille que je pensais rationnelles ont littéralement perdu le sens de l'analyse.

Je n'oublierai jamais que cette masse manipulée à accepter l'inacceptable envers une minorité taxée de conspirationniste, mais au final une minorité éclairée par diverses lectures.

30 mars 2022

Voyage dans le sud de la Pologne - Février 2022

Direction le sud de la Pologne, en avion et pour 5 jours, plus précisément à l'aéroport de Cracovie. L'aéroport Aéroport Jean Paul II appelé aussi dans les transports collectifs Kraków lotnisko est un aéroport à taille humaine avec une navette ferroviaire qui vous amène à la gare ferroviaire principale Kraków Glowny pour 12 PLN, équivalent à 2,65€. Le paiement de la navette est possible sur le quai avec les bornes libre-service, mais il est possible de payer en espèces au contrôleur ou même dans le train où se trouvent des automates. J'ai séjourné dans un hôtel à proximité de la gare principale ferroviaire Kraków Glówny. Kraków se prononce Krakof. L'accès à la gare ferroviaire ainsi que la station du tramway côté rue Pawia se fait par la galerie marchande. La salle des pas perdus se situe au niveau -1. Repérage des lieux et j'avoue avoir eu des difficultés pour trouver une borne libre-service que j'ai découverte dans un coin de la gare. Je voulais une borne pour prendre le temps de la réflexion pour les horaires de train, mais pas d'inquiétude, il existe de nombreux guichets dans la gare. Le site internet bilkom.pl permet d'acheter son billet en ligne et d'obtenir les horaires. Le site internet www.pkp.pl permet seulement d'obtenir les horaires.

A1] CRACOVIE
Visite de la vieille ville en suivant le parcours repris dans les documents de l'office du tourisme. Mon accès s'est fait par le Barbican, puissant bastion en brique rouge et la porte Saint Florian. Le barbican assurait la défense du nord de la cité médiévale avec ses 7 tours de guet et les 130 meurtrières. La vieille ville classée au patrimoine mondial en 2004 est une cité médiévale avec des architectures différentes (gothique, renaissance et baroque). C'est aussi la ville natale de Jean Paul II. C'est une jolie ville avec la très grande place du marché Rynek Glówny, la plus grande place de la Pologne où se situent une grande halle commerçante, un beffroi, l'église St Mary et les commerces. Ensuite, j'ai continué mon parcours dans les belles rues pavées pour m'arrêter à l'université Jagellonne (Collegium Maius) avec son magnifique édifice du 15e siècle, le plus ancien bâtiment universitaire de Pologne. L'accès à la cour est libre et si par chance vous arrivez à 13 heures comme moi, le carillon de l'horloge effectue un vieux chant étudiant, le Gaudeamus Igitur et des personnages défilent entre deux petites portes vertes. La vieille ville se fait aisément à pied puisque sa petite taille le permet. Le parcours touristique se termine par la colline du Wavel avec son beau château construit au 16e siècle et sa cathédrale aux styles gothique et roman, les chapelles, le mausolée, les cryptes, la grotte et le musée. Le château a été la résidence des rois polonais pendant 500 ans. L'accès piéton n'est pas difficile par la porte Vasa, la colline n'en a que le nom. Nombreuses visites sont concentrées sur ce site. De plus, on obtient une vue sur la ville ancienne et nouvelle de Cracovie ainsi que sur le fleuve Vistula (Wisla).

Place du marché

J'ai visité le musée du génie municipal (Muzeum Inżynierii Miejskiej) situé dans le quartier juif Kazimierz. L'accès se fait facilement et rapidement en tramway du centre-ville et le tramway s'arrête tout près du musée du génie municipal. Le musée propose normalement plusieurs thèmes de visite, mais des travaux de rénovation m'ont permis que l'accès à la collection de tramways. La petite, mais néanmoins intéressante collection de tramways permet d'avoir un historique du matériel de conception polonaise. Il y avait même un simulateur de tramway pour les grands et les petits. Le hall en bois à structure métallique qui sert d'abri aux tramways est vraiment joli. J'ai beaucoup aimé le quartier juif Kazimierz où se situe avec ses rues pavées, l'église Corpus Christi, la vieille synagogue, le monument aux morts commémorant les 65 000 juifs de Cracovie tués pendant la Seconde Guerre mondiale et de beaux bâtiments parfois abîmés par le temps. Mais l'ensemble donne l'impression d'un quartier dans son jus, c'est-à-dire ancien, mais agréable, apaisant.

A2] TARNÓW
Mon arrivée dans la belle gare ferroviaire de Tarnòw s'est fait par le train PKP-InterCity provenant de Kraków Glowny. L'intérieur de la gare est une visite à elle-même pour sa beauté.

Tarnòw

Ensuite, j'ai visité la vieille ville de Tarnów à pied, prononcé Tarnouf. J'ai suivi le parcours touristique "Tarnów in 330 minutes" édité par la ville. Ce circuit permet d'avoir un aperçu de la ville et de ses principaux monuments, bâtiments, l'histoire de la ville ainsi que des sites religieux dont la cathédrale de la nativité de la vierge Marie en briques rouges et le sanctuaire en bois de Notre Dame construit au 15e siècle. La vieille ville est appelée "la perle de la renaissance" avec une belle place du marché et un bel hôtel de ville. Le quartier juif à proximité de la place du marché est intéressant où l'on trouve des monuments et inscriptions juives. La vieille ville habitée par beaucoup de juifs avant la Seconde Guerre mondiale m'a paru très paisible. La place du marché a été témoin d'une tuerie de 3000 juifs par l'armée allemande. J'ai terminé la visite sur les rotules avec une météo changeante et une température de 4°C. L'heure de trajet en train m'a paru assez courte !

A3] CHABÓWKA
Direction le musée ferroviaire (Skansen taboru kolejowego) de Chabówka, prononcé raboufka. Le trajet en train est assez long à travers la voie ferrée sinueuse à destination de Zakopane, station de ski polonaise, mais offre de jolis panoramas. D'ailleurs, il y avait de nombreux skieurs dans le train. La neige était présente en bonne quantité, ce que je n'avais pas prévu dans ma visite du musée ferroviaire.
Le train effectue un rebroussement en gare ferroviaire de Chabówka afin de repartir vers Zakopane. Idem pour retourner vers la gare ferroviaire de Krakow Glowny quand le train arrive de Zakopane. Le musée ferroviaire se situe à une dizaine de minutes à pied de la gare. J'ai rencontré un photographe ferroviaire dans cette petite gare vétuste et sans services, à moins que je n'aie pas trouvé le bon accès. Il s'est proposé de me conduire au musée ferroviaire.
J'ai débuté la visite par une petite salle où se trouvent des objets ferroviaires et photographies après l'obtention du ticket d'entrée de 18 PLN. Ensuite, tout se passe à l'extérieur où je n'ai croisé que 3 visiteurs. Pas de chance, il a fortement neigé, il fait froid et je suis en basket. La visite se fait sur les lieux et ateliers du PKP Cargo où se trouvent des employés. On y retrouve de nombreuses locomotives à vapeur, des voitures voyageurs, des wagons et du matériel particulier comme des déneigeuses. Des informations sont fournies sur beaucoup de matériels. Le matériel est à l'extérieur, ce qui implique de la rouille et des dégradations, mais ce n'est pas gênant pour la visite. Musée intéressant si vous souhaitez voir du matériel ferroviaire peu commun pour un Français.

A4] KIELCE
Départ en train de Cracovie vers Kielce prononcé kiailzé.
Je me suis dit, qu'est-ce que je fais ici lors de ma sortie de la gare ferroviaire en voyant cette rue piétonne face à la gare qui n'est pas accueillante avec ses façades dégradées. Ces façades ont pourtant du potentiel. Le style de la gare ferroviaire de Kielce m'a paru étrange du point de vue esthétique et m'a fait penser à une architecture russe. L'intérieur est suranné, mais appréciable pour y trouver de la chaleur en attendant le train. Le tunnel qui permet d'accéder aux voies a des petits commerces qui permettent d'acheter quelques gourmandises locales.

J'ai décidé de suivre le parcours fourni par l'Office du tourisme qui m'a pris environ 3 heures à pied sans visite de musée. La ville se dévoile petit à petit avec la jolie place Rynek, l'église de saint Adalbert construite en 1763 (Ekumeniczna Świątynia Pokoju), son parc avec l'étang qui aboutit à la belle cathédrale et au magnifique palais des évêques de Cracovie (Pałac Biskupów Krakowskich) construit sur les hauteurs de la ville. La belle place Rynek et sa rue piétonne avec ses façades colorées m'ont semblé vivantes et agréables malgré le froid et mon horaire de visite.

Kielce

Pour finir et si vous en avez le courage, la vue sur le rocher surplombant l'amphithéâtre installé dans une ancienne carrière n'est pas l'apothéose, mais permet de déambuler dans le parc Kadzielnia qui est aussi une réserve. Le point culminant du parc est à 295 mètres et il est équipé de belvédères et de bancs avec vue sur Kielce afin d'y prendre une pause méritée.

Encore une fois, j'ai profité du train pour me reposer de cette longue marche citadine.

B] LES TRANSPORTS COLLECTIFS
J'ai utilisé essentiellement le train pour mes déplacements. Le confort est bon dans l'ensemble et les trains sont équipés des standards actuels (prises, repose-pieds, etc.). Il existe quelques différences avec la France qu'il est bon de connaître comme par exemple un quai avec deux voies sera numéroté par exemple Peron 3. C'est-à-dire qu'il peut y avoir deux trains sur le même quai, d'où l'importance de vérifier l'affichage sur le quai. Hormis la gare ferroviaire de Chabówka qui m'a semblé fermée au public et où j'ai eu très froid sur mon banc à attendre mon train entouré de neige, au moins c'était apaisant, les autres gares ferroviaires étaient équipées d'une salle d'attente avec une mention spéciale pour la belle gare de Tarnów.

J'ai aussi utilisé le tramway que j'ai emprunté à la station politechnika. J'ai eu un grand moment de solitude parce que je n'ai pas trouvé d'automates dans la station. En ressortant et au niveau du bus se trouve une borne libre-service. Il faut savoir qu'il n'y a pas d'automates à tous les arrêts. D'ailleurs, j'ai eu un autre moment de solitude dans le quartier juif Kazimierz ne voyant pas d'automates pour acheter mon billet retour jusqu'à ce que je m'aperçoive que des automates sont disponibles dans les rames de tramways. Des autocollants jaunes automat biletowy sont collés sur le côté du tramway pour le signaler.

C] BILAN DU VOYAGE
La température était entre 0 et 4 °C et il y a eu quelques chutes de neige durant la nuit à Cracovie. Par contre, j'ai eu beaucoup de neige à Chabówka. Le plus difficile lors des visites malgré ma tenue d'hiver a été le vent glacial qui parfois se mettait à souffler fortement.

La monnaie est le złoty qui est égal à 100 groszy, abrégé zł ou PLN dans les commerces.

Il n'y a pas de décalage horaire avec la France et c'est appréciable.

J'ai rencontré énormément de SDF, surtout à Cracovie. Ils vous abordent assez vite lorsqu'ils vous voient manger ou boire.

Les stomatologues sont à chaque coin de rue à Cracovie.

Je n'ai pas visité le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau même si j'en avais fortement envie. Les visites étaient groupées et à des horaires précis selon votre langue. Je déteste suivre un guide et j'aime prendre mon temps !

Agréable séjour malgré les basses températures dans un pays où étrangement je ne me suis pas senti dépaysé. J'ai eu parfois l'impression d'être à certains endroits de l'Est de la France par les couleurs et les architectures. Mes cinq jours intensifs de marche citadine m'ont permis de découvrir de jolis lieux avec une mention spéciale pour TARNÓW. J'ai aimé le charme du petit centre historique de province et son calme. J'ai trouvé les Polonais distants, mais pas embêtants et même agréables. Je suis ravi d'avoir découvert ce pays et je n'hésiterai pas à y retourner pour continuer à le découvrir.

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Bon voyage.