Après le passage de Sarkozy à la télévision, je ne peux pas m'empêcher d'écrire. Encore une fois, il a été très fort dans la communication. Quelle mauvaise foi à propos des régimes spéciaux et de la Sécurité sociale. À écouter ses propos, ce sont des privilégiés !!! Certes, ils ont un "avantage", le départ après 37.5 ans de cotisation, mais ça s'arrête là, surtout qu'ils le payent (voir tableau)... Par contre, pas un mot sur les députés. Voici quelques infos trouvées sur un des régimes spéciaux, les cheminots :
| Régime général | Régime SNCF |
L'âge moyen de départ à la retraite | 57.6 ans | 55.1 ans |
Taux moyen de la pension | 73% | 63% |
Montant moyen de la pension | 1590 € | 1494 € |
Montant des cotisations retraite | 29% | 41% |
Montant de la pension de réversion | 75% | 50% |
Bonification en temps par enfant | 2 ans | Rien |
Possibilité de préretraite | OUI Financement UNEDIC / FNE | OUI Financement SNCF |
Retraite Complémentaire | OUI | NON |
Répartition de la contribution généralisée :
- SNCF 0.21 %
- Artisans 7.05 %
- Commerçants 14.38 %
- Agriculteurs de 69.39 %
En plus de ses informations, voici un extrait de l'article "la réalité contre les idées reçues" du quotidien "Le Monde" (18/09/2007) :
L'exemple de la retraite des cheminots témoigne que leur situation est loin d'être si avantageuse. Il y a quelque chose de paradoxal à soutenir, comme tous les « bien-pensants », que la pénibilité du travail doit devenir la base du calcul de la durée des cotisations, et à condamner dans le même temps les régimes spéciaux de retraite qui sont l'incarnation de ce principe. Dans les régimes spéciaux, qui concernent moins de 5 % des salariés, la durée de cotisation donnant accès à une retraite à taux plein est encore de 37,5 annuités, le taux de cotisation salariale est en général plus faible, mais le taux de remplacement est moins avantageux que dans le régime général.
Lisez l'article en entier, très instructif...
Un peu plus, je sortais le mouchoir à écouter notre président... Mais pas un mot sur les revenus exonérés de cotisations sociales (Stock-options, etc.). De l'argent, il y en a, mais il va falloir appliquer la rupture tant appréciée par Sarkozy. Bien sûr, taxer n'est pas la seule solution, le contrôle des dépenses, dans tous les sens du terme, est très important.
Comme d'habitude, l'équité va s'obtenir par la régression sous prétexte qu'il n'y a plus d'argent. Nos anciens doivent se retourner dans leurs tombes !
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