10 novembre 2017

Les compagnies aériennes low-cost dans la tourmente

Le low cost aérien a pris du plomb dans l'aile ces derniers temps. Les producteurs de moins-disants sociaux se retrouvent pris au piège de l'augmentation du transport aérien mondial plus forte que prévu.

Il y a une forte demande de main-d'œuvre un peu partout dans le monde et les compagnies aériennes plus respectueuses des contrats de travail et de ses employés n'ont aucun mal à débaucher les pilotes de lignes des low cost malmenés par des patrons voyous comme celui de Ryanair. C'est une belle revanche et j'avoue que je m'en réjouis.

Que vont faire les low cost pour éviter la fuite des pilotes de ligne ?

Améliorer les conditions de travail ou les salaires. Certainement. Mais comment vont-ils maintenir ce modèle économique du "moins-disant" étant donné que c'est une des variables du système ?
Je vous le dis, ils sont pris au piège. Waouh que c'est bon !

Embaucher plus de pilotes inexpérimentés et plus dociles parce qu'ils ont besoin d'effectuer des heures de vol. Possible aussi, mais les risques d'erreurs de jeunesse augmentent et l'image de la compagnie pourrait se dégrader vis-à-vis des clients. 
Ils sont pris au piège. Waouh que c'est bon !

Augmenter les prix ? C'est possible, mais les compagnies low cost vont se retrouver en concurrence frontale face aux compagnies qui tentent de jongler entre petits prix et services aux clients.
Ils sont pris au piège. Waouh que c'est bon !

Je ne suis pas en train d'écrire que les low cost sont mortes. Mais moins de pilotes, c'est moins d'avions, donc moins de sièges à vendre. Et moins de sièges à vendre, c'est moins de revenus et moins d'investissements. Et une entreprise qui n'investit pas et une entreprise qui périclite...
J'espère que cela va redonner un peu d'espace aux compagnies aériennes respectueuses de ses employés et de ses clients.

Une petite dédicace au président de Ryanair trouvée sur la toile.

Le président de Ryanair entre dans un pub et commande une Guiness.
- « Ça fera 1 € » dit le serveur.
C’est trois fois rien ! pense O’Leary tandis qu’il laisse la pièce sur le bar.
- « Dites, si vous n’êtes pas venu avec votre propre verre, il va falloir payer 2 € de plus », fait remarquer le garçon.
Le président de Ryanair sort les pièces en grommelant, prend sa chope et se dirige vers une table lorsqu’il entend à nouveau :
- « Si vous vous asseyez, c’est 3 € de plus et comme vous n’avez pas fait de réservation, un supplément de 2 € vous est demandé. »
L’homme d’affaires irlandais, très contrarié, s’approche du garçon et lui lance :
- « Tout ceci est un attrape-nigaud, je veux parler avec le responsable du pub »
Le serveur lui sourit et répond :
- « Vous ne pouvez le joindre que par courrier électronique. À propos, si vous ne comptez pas laver votre verre, c’est 2 € de plus. Et n’oubliez pas de tout ranger avant de partir ».

Aéronautiquement votre.