Nous y sommes… dans l'absurde. Comme d'habitude, on nous impose un système que nos dirigeants pourrissent petit à petit. Quoique cette fois, ils ont été rapides !!!
Je me répète, mais l'idée de base des radars fixes était bonne, faire ralentir les conducteurs aux endroits accidentogènes. Mais très vite, les radars fixes, mais aussi mobiles sont placés dans les endroits dits "pompe à fric". Les objectifs sont passés par là. Ces mêmes objectifs sont dénoncés par au moins un syndicat de police.
Malgré les dérives répressives, les chiffres (discutables) de la sécurité routière sont moins bons que l'année précédente. Il y a eu une émission "C dans l'air" très intéressante à ce sujet en mai 2011 à propos de ces chiffres … discutables.
Sous l'affluence d'une présidente extrémiste d'une association de la sécurité routière, le gouvernement prend des décisions irréfléchies. À l'époque du conflit des retraites, le président Sarkozy disait "ce n'est pas la rue qui gouverne" malgré les centaines de milliers de manifestants. Mais cette fois-ci, c'est une association d'environ 5000 adhérents qui arrive à faire fléchir le gouvernement. Étrange !
À propos de la décision de retirer les panneaux, j'ai une question qui me taraude !
Que deviennent les endroits accidentogènes ? De nouveau accidentogène en l'absence des panneaux ?
Bref, ça agace. Même les députés UMP s'agacent et demandent au gouvernement de revenir à la raison en prenant des décisions équilibrées.
Bye Bye