28 août 2019

Emmanuel Macron, après l'arnaque, l'entourloupe sur les futures retraites

M. Macron l'homme arrogant et vertical a-t-il vraiment changé de vision à propos de la future réforme des retraites ?

Les gilets jaunes ont-ils leur part de responsabilités dans ce changement d'orientation ?

La marmite bouillonnante de colère fait-elle peur à M. Macron ?

Certainement, c'est d'ailleurs pour cela qu'il communique un maximum sur l'acte 2 de son quinquennat. J'ai changé, M. Sarkozy nous a fait la même blague !

M. Macron a très bien compris que l'âge de 64 ans sera très difficile à vendre et décide de jouer un tour de passe-passe de communication pédagogique, qui à mon avis sera vite démasqué par la population hostile à cette réforme.

Après s'être coupé des corps intermédiaires, il fait de l’œil à son plus fidèle soutien syndical, le fils spirituel de Nicole Notat, Laurent Berger du syndicat CFDT.


On nous annonce des concertations, pardon, des négociations. Le but va être de faire avaler une couleuvre de plus aux Français en s'aidant de la CFDT.

Je prends le risque d'écrire que M. Macron va céder sur les 64 ans, mais aussi sur le nombre d'annuités qui resteront à 43 ans.

Et voilà l'entourloupe. Les variables cotisations de retraite (part salariale) et valeur du point entrent dans la partie.

L'astuce comptable sera certainement d'augmenter le prélèvement obligatoire pour les retraites, hors part patronale afin de satisfaire le MEDEF et de diminuer la valeur du point.

La valeur du point sera, semble-t-il, révisée annuellement et aucun chiffre officiel circule à propos de cette valeur. Les syndicats vont être pris au piège en sachant que sa valeur a été diminuée, mais qu'ils ne pourront pas contester puisqu'ils n'ont pas de valeur officielle de comparaison à se mettre sous la dent. De plus, si j'ai bien compris la ministre Muriel Pénicaud, l'âge légal restera à 62 ans ce qui ne correspond pas à la parole présidentielle.

Cette réforme est très importante pour la vie des Français mais aussi pour Emmanuel Macron et Laurent Berger. Rappelez-vous la réforme des retraites de 1995, je sais, il y a très longtemps :

Notat trahison, Notat Démission

Quand il y a un flou, il y a un loup !