12 décembre 2014

Israël / Palestine

Le proche orient m'attire et pour comprendre un peu cette partie du monde et surtout le conflit israélo-palestinien, j'ai acheté le livre de Alain Gresh. J'ai toujours eu du mal à comprendre ce conflit malgré les reportages ou les documentaires à la télévision.

L'auteur tente d'expliquer les raisons du conflit étayé par des faits, des dates, des témoignages ce qui a pu, enfin, me faire comprendre en partie les raisons de la colère des palestiniens, israéliens et aussi d'apporter des réponses aux avis que j'avais pu me faire en lisant divers articles.

J'attends avec impatience que la tension dans cette région du monde baisse pour envisager une visite sereine du Liban, Israël et Palestine. Il me reste une option pour le moment, la Jordanie.

Alain Gresh,
Israel, Palestine, vérités sur un conflit.
ISBN 9782818500880

LeHitra'ot / Wada-aan

07 octobre 2014

Grèce, Péloponnèse. Juillet 2014

Direction le Péloponnèse, exactement à Isthmia, ville située à proximité de Corinthe et Loutraki. Nous avons voyagé avec un tour opérateur ayant peu de temps pour préparer le voyage puisque j'étais suspendu à l'accord de mes congés

Nous avons séjourné au Kalamaki Beach Hotel (Vue satellite) pour six nuits. Ci-après, vous trouverez nos bonnes impressions sur cet hôtel.

Les +
  • Le personnel est agréable et francophone.
  • Situation de l'hôtel face à la mer.
  • Propreté générale.
  • Parc joliment arboré.
  • Qualité de la demi-pension même si les entrées/plats se répètent.
  • Surface de la chambre.
  • Balcon.
  • Le nombre de transats gratuit. Pas besoin de le réserver comme j'ai pu encore le remarquer.
Les -
  • Réseau wifi de mauvaise qualité.
  • Insonorisation médiocre pour notre cas ayant une chambre au-dessus de l'entrée de l'hôtel et près de l'ascenseur. Si les gens parlaient moins fort, ça irait beaucoup mieux. L'incivisme n'a pas de frontière.
  • Climatisation bruyante.
  • Les canisses qui permettent la séparation des balcons n'offrent pas assez d'intimité.
Bilan de l'hôtel
Hôtel à l'opposé des hôtels-clubs, une animation par semaine et surtout du calme... L'hôtel est à l'écart de toute activité, à proximité de deux tavernes et un camping. Voiture indispensable si vous voulez votre indépendance.

Autre point qui n'est absolument pas gênant, une partie de la vue peut être gâchée, selon sa susceptibilité, par une usine lointaine.

J'ai lu dans un des avis de TripAdvisor que la location voiture était plus cher à l'hôtel, totalement faux. Un conseil, ne pas louer de France dans les grandes enseignes.

Le Péloponnèse :
Maintenant, vous trouverez ci-après nos impressions sur le Péloponnèse, enfin une partie du Péloponnèse parce que c'est un territoire assez vaste, environ 215 km (nord  - sud) sur 215 km (ouest - est).

La ville de Corinthe :
Le centre-ville n'a rien de particulier. L’animation semble être à proximité de la promenade/plage. Le canal de Corinthe est à visiter pour sa prouesse technique. L'étroitesse du canal ne laisse pas le droit à l’erreur pour les gros navires. J'ai été aussi impressionné par les ponts routiers submersibles que nous avons vu en action. Cela peut vous paraître idiot, mais c'était la première fois que nous voyons ce système.

La ville Ancienne Corinthe :
Village pittoresque avec de nombreuses ruines à visiter. Nous avons préféré ce village par rapport à Corinthe de plus le soir les deux petites rues piétonnes sont animées, en tout cas en juillet.

La visite de Acrocorinthe qui est une forteresse perchée à plus de 500 mètres de haut doit être absolument visitée au minimum pour la vue sur la côte grecque. Il faut prévoir de bonnes chaussures parce que l'accès piéton se fait via des allées pavées et pentues.

Il y a tout autour de la ville des petites routes qui serpentent à travers les citronniers et oliviers.

La ville de Loutraki :
La ville est très touristique. On y retrouve comme dans toutes les stations balnéaires touristiques, des touristes et des commerces. Si en vacances vous avez besoin de voir de la "vie" et de l'animation, c'est dans cette ville qu'il faut vous diriger.

La ville de Nauplie :
La partie piétonnière aux rues étroites est belle et joliment rénovée. Les bâtiments colorés offrent une jolie vue et une atmosphère agréable. On y retrouve une quantité de commerces étant une zone touristique.
Vous pourrez observer la forteresse Bourdzi de style vénitien à proximité du petit port et en tournant la tête vous pouvez observer le fort perché sur le rocher Palamède .

Épidaure :
L'imposant théâtre antique est à visiter pour sa prouesse technique et son architecture. Les autres édifices sont moins intéressants et surtout plus abîmés. Il nous a fallu beaucoup d'imagination pour comprendre le reste de la visite. Le lieu offre des endroits ombragés si vous craignez la chaleur.

Tyrinthe et Mycènes :
Comme il a fallu faire des choix, nous sommes restés à l'extérieur des cités puisque l'entrée était payante.
Les ruines de Mycènes perchées en haut de la montagne sont imposantes et offrent une belle vue.

L'Argolide :
Nous avions prévu une visite complète de l'Argolide, mais les routes sinueuses ont eu raison de notre motivation même si la route offre de très beaux panoramas sur la mer et la montagne aride. Nous nous sommes arrêtés dans la ville balnéaire de Methana où nous avons croisé beaucoup de touristes grecs. Est-ce que c'est la jolie station thermale qui les attire ?
Ce sera notre interrogation parce que la ville n'a pas d'attrait particulier.
Site officiel de Methana : www.methana.gr

Odontotos Rack Railway :
C'est un petit train à crémaillères flambant neuf et climatisé qui circule à travers les splendides gorges de Vouraïkos. Le trajet jusqu'au terminus dure une heure. Le seul reproche et que normalement, je dis bien normalement il est interdit d'ouvrir les fenêtres à cause de la climatisation, embêtant pour les photos. J'aurais préféré des voitures ouvertes comme le train jaune.
Site officiel du petit train : www.odontotos.com


Bilan du séjour

Le pays est en crise, mais il est impressionnant de voir la quantité de travaux qui sont en cours dans le Péloponnèse, essentiellement des travaux pour les transports et autoroutes.

La conduite grecque est toujours la même, il faut que ça roule, 2 files = 4 files !! Il faut rouler le plus à droite possible, celui qui veut rouler plus vite, il double... Bref pas de collage au cul comme en France, bref ça me plaît.

Semaine très chaude entre 32 et 36°C et tant mieux parce que l'on aime cela. Nous pensions trouver une région très touristique et ce n'est pas le cas par rapport à ce qui se fait en Crète par exemple.

Les gorges de Vouraïkos sont à visiter pour leur beauté sauvage soit en voiture soit en petit train équivalent à notre train jaune.

Il y a beaucoup de vestiges antiques à visiter dont le très beau théâtre Épidaure. L'avantage du Péloponnèse et que vous avez le choix entre la culture, la mer et la montagne. Par contre les distances ne permettent pas de visiter beaucoup de sites si vous logez à un point fixe. C'est vite fatiguant.


Bon voyage...

20 septembre 2014

Grève d'Air France

Un billet d'humeur de bon matin pour exprimer mon agacement sur le sujet de la grève d'Air France.

Si vous avez parcouru mon blog, vous connaissez mon avis à propos des compagnies low-cost. Pour les autres, je vais succinctement expliquer pourquoi le low-cost m'hérisse le poil.

Je fais parti des français qui ne peuvent pas se payer un vol en classe affaires ou plus. Je ne prends l'avion que quatre fois par an en économique et comme c'est toujours pour les vacances, mes vacances commencent dans les transports. Sauf qu'avec l'arrivée des low-cost, le plaisir de prendre l'avion devient à mes yeux vite stressant voire énervant.

En effet, auparavant sur les compagnies "classiques", je ne me posais pas autant de questions comme :

  • Est ce que mon e-billet est correctement imprimé ?
  • Est ce que mon bagage cabine est à la taille réglementaire ?
  • Est ce que mon pèse personne est correctement calibré parce que je vais me faire racketter pour le surpoids de mes valises ?
  • Est ce que je vais être à coté de ma famille dans l'avion ?
  • Est ce que j'ai pensé à prendre mon repas, à acheter de l'eau ?
  • Est ce que j'ai pensé à prendre des médias comme un magazine, de la musique, etc pour m'occuper dans l'avion.
  • Etc...
Vous vous dites en lisant que j'ai encore la possibilité de prendre des compagnies classiques pour voyager sur du moyen courrier. Sauf que c'est de moins en moins vrai, il suffit de regarder les tableaux des destinations de n'importe quels aéroports français. De plus, les compagnies "classiques" pour résister se sont adaptées aux méthodes du low-cost. Je l'ai encore vécu avec Iberia récemment...

Je vous parle de mon petit confort pour le moment mais le low-cost à une autre raison de m'énerver et cette fois ci c'est la face cachée de l'iceberg, les méthodes d'exploitation de l'entreprise.
L'élément qui me met le plus en colère et le dumping social. Est ce que c'est ça l'avenir du monde du travail pour nos enfants après des décennies de lutte de nos aînés ?

Je reviens sur le sujet initial, la grève d'Air France. Personnellement ce n'est pas la grève qui me dérange mais le raisonnement des français sur le sujet. Une majorité de français désignent le personnel Air France comme des privilégiés sans donner beaucoup d'arguments. Ils sont toujours dans le moins disant, pour imager l'esprit général, je dirais "j'ai un boulet au pied alors pourquoi les autres n'en n'ont pas".

Et bien moi je vous dit, vous n'êtes pas heureux de votre sort, allez vous faire embaucher chez Air France ou dans une autre entreprise.

Peut être qu'ils ont des bonnes conditions de travail, personnellement, je n'en sais rien. Mais ce n'est pas parce que je n'aurais pas leurs conditions de travail que je vais les qualifier de privilégiés. Je me dit plutôt que j'ai été trop bête pour ne pas le savoir.

Récemment, une dame française de 45 ans environ a été interrogé sur transavia au journal télévisé. Avec un grand sourire, cette dame était heureuse de pouvoir partir plus souvent en week-end grâce aux bas tarifs. Tant mieux pour vous madame...

Mais accepteriez vous les conditions de travail du low-cost dans votre entreprise ?

Bye Bye